affaire karachi résumé

Ségur de la santé: une majorité syndicale approuve l'accord sur les salaires à l'hôpital

Trois syndicats de praticiens hospitaliers ont confirmé samedi qu'ils signeraient l'accord sur les hausses de salaires élaboré par le gouvernement dans le cadre du "Ségur de la santé". En tout cas, on a découvert, grâce à l'affaire Karachi, la trace d'un versement de 1,5 million d'euros en liquide (10 millions de francs, à l'époque) en 1995 sur un compte d'Edouard Balladur. Tous droits réservés. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, lundi 15 juin, à des peines de deux à cinq ans de prison ferme Le tribunal a durement sanctionné les anciens proches de l'ex-Premier ministre Édouard Balladur, qui ne pouvaient ignorer "l'origine douteuse" des fonds versés sur le compte de la campagne présidentielle malheureuse de 1995 et issus de rétrocommissions illégales. Il estime qu'entre six et dix millions de francs ont atterri illégalement sur le compte de campagne d'Édouard Balladur.Ce premier jugement sonne comme un avertissement pour l'ancien Premier ministre et son ministre de la Défense François Léotard, La justice a sanctionné "une atteinte d'une exceptionnelle gravité à l'ordre public économique et en la confiance dans le fonctionnement de la vie publique", a fortiori de la part de hauts fonctionnaires et personnalités proches du gouvernement, desquels sont attendus une probité "exemplaire".En cause, les pots-de-vin, alors légaux, versés à des intermédiaires pour des contrats d'armement signés en 1994 avec l'Arabie saoudite (Sawari II) et le Pakistan (Agosta) et ayant donné lieu à des rétrocommissions illégales : une petite partie de ces rétrocommissions ont, selon le tribunal, non seulement enrichi les prévenus mais aussi contribué à financer la campagne présidentielle malheureuse d'Édouard Balladur.Les juges ont affirmé que l'imposition d'un réseau d'intermédiaires, dit "réseau K", était inutile au plan commercial et avait en outre donné lieu au versement de "commissions exorbitantes", au détriment de la branche internationale de la Direction des constructions navales (DCNI) et de la Sofresa, deux entités détenues par l'État qui vendaient sous-marins et frégates.La plus lourde peine, 5 ans de prison, a été infligée aux intermédiaires du "réseau K", l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine et son ancien associé Abdul Rahman Al Assir. Il s'agit du volet financier de l'affaire Karachi, qui touche directement à la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Découvrez ses 9 produits de beauté préférésUn si grand soleil (France 2) : deux inédits seront diffusés à 23h le 28 août !La France peut "basculer à tout moment", 695.000 morts dans le monde... le point sur le coronavirusUn mineur tanzanien fait deux découvertes extraordinaires en deux mois10 signes qui prouvent que vous ne buvez pas assez d’eauPacifique: trois naufragés sauvés par leur "SOS" écrit sur la plageCoronavirus : plusieurs cas de joueurs positifs en Ligue 1 et Ligue 2La reine Sofia dans la tourmente : ces épreuves qui l’ont meurtrieFDJ - Résultat EuroMillions (TF1) : Le tirage du mardi 4 août 2020Les spectacles de plus de 5000 personnes autorisés, sous conditions, dès le 15 aoûtÉlections. L'affaire dure depuis 15 ans. Affaire Karachi : six proches d'Édouard Balladur condamnés à de la prison ferme dans le volet financier - Six proches de l'ancien Premier ministre Édouard Balladur ont été condamnés lundi à Paris à de la prison ferme pour le financement illicite de la campagne présidentielle de 1995. VIDÉOS - Partie d'un acte de terrorisme, l'enquête sur l'attentat du 8 mai 2002 au Pakistan a évolué vers une affaire de corruption présumée au plus haut niveau de l'État français. Un marché d'armement avec le Pakistan a-t-il servi à financer la campagne d'Edouard Balladur pour l'Elysée, en 1995? Il pourrait apporter des réponses au volet financier de l'affaire.Dans un livre à paraître jeudi, l'homme d'affaires franco-libanais clame de nouveau son innocence et dénonce l'instrumentalisation contre Nicolas Sarkozy de l'affaire Karachi.Les enquêteurs commencent mardi à entendre les survivants de l'attentat qui a fait quinze morts dont onze Français le 8 mai 2002 au Pakistan.Selon un ancien haut-fonctionnaire, auditionné par le juge Van Ruymbeke, le chef de l'État, alors ministre du Budget en 1994, aurait été au courant du montage financier pour les ventes d'armes au Pakistan.La police financière a interpellé l'ancien ministre UMP, dans l'enquête sur une possible corruption en marge de contrats d'armement et de la présidentielle de 1995.L'homme d'affaires a pour la première fois reconnu avoir perçu une commission en marge de la signature d'un contrat d'armement entre la France et le Pakistan.L'ancien ministre de l'Intérieur s'est défendu, vendredi sur le plateau de France 2, contre toute violation de la procédure.L'avocat des familles des victimes de l'attentat révèle que le franco-libanais a été inculpé le 19 septembre pour avoir menti à un juge.Selon France Info, le juge Van Ruymbeke a en sa possession un document qui pourrait démontrer un lien entre un contrat d'armement passé en 1995 avec l'Arabie Saoudite et le financement de la campagne d'Edouard Balladur.