L’aéroport de Gao est le théâtre d’un ballet permanent d’allées et venues; de décollages et d’atterrissages d’avions blancs de l’ONU et des hélicoptères verts canadiens.Après une longue série de vérifications autour de son aéronef, le major Dominique Simard s’installe dans le siège de droite et enfile son casque qui lui donne un air de Tom Cruise dans Le Major Dominique Simard aux commandes d'un Chinook.C’est un environnement très aride pour opérer des hélicoptères.
Tirs de roquettes sur une base au Mali, un casque bleu tué . Le terme "terroriste" désigne un présumé jihadiste dans le langage des autorités au Mali.Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. »Comme en Afghanistan, les hélicoptères restent le moyen le plus sûr de se déplacer, car ils offrent une protection face aux menaces d’embuscades et au risque que posent les engins explosifs improvisés.
Cette nouvelle attaque survient alors que le président Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, réélu le 20 août, doit être investi mardi matin à Bamako. On est très fiers de cette mission.Instaurée en 2013 pour rétablir la paix au Mali, la MINUSMA compte plus de 12 000 soldats de 57 nationalités différentes. Annedif "rend hommage à ces soldats morts au service de la paix au Mali, dans l'accomplissement de leur mission, et présente ses condoléances aux familles endeuillées. Mais l'argent promis tarde à être débloqué, ont regretté des dirigeants africains participants à la réunion.Des soldats hollandais de la MINUSMA (Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali) dans leur base à Gao, 29 novembre 2017. Pour l'heure, le bilan est de 100 morts et de 4000 blessés.
C’est totalement unique.Le Major Andrew McLaren, commandant de l’équipe médicale canadienne.Un atout précieux aux yeux des Casques bleus déployés sur le terrain. 250 militaires canadiens se sont installés au Mali. Quand on va voler, on va essayer d’aller sauver la vie de quelqu’un. #Photodujour ! « C’est très important, car les zones où nous devons patrouiller ne sont pas toutes accessibles par la route.
Et ça, c’est très gratifiant. "Un bilan provisoire indique que quatre Casques bleus ont trouvé la mort suite à l'explosion d'une mine ou d'un engin explosif lors du passage d'un véhicule de la force de la Minusma sur l'axe Boni-Douentza, dans la région de Mopti", selon le communiqué, qui précise que quatre autres soldats de la paix grièvement blessés étaient en cours d'évacuation.
Le Montréalais a sans doute en tête Lester B. Pearson, l’ancien premier ministre canadien et fondateur des Casques bleus, lorsqu’il dit : « C’est quelque chose d’historique pour nous. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France et qui se poursuit.Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, mais dont l'application accumule les retards.Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.Directement visés par la lente montée en puissance de la force du G5 Sahel aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, les groupes jihadistes tentent depuis quelques semaines de la contrecarrer par des attaques de plus en plus meurtrières, selon des experts.C'est dans cette zone "des trois frontières" que se jouera la bataille entre les jihadistes et la force conjointe du G5 Sahel, organisation régionale regroupant ces pays, la Mauritanie et le Tchad, épaulée par la force française Barkhane et la Mission de l'ONU au Mali.Les dirigeants européens ont donné vendredi dernier un coup de pouce politique et financier à la force du G5lors d'une conférence des donateurs à Bruxelles.