Liberté Religieuse, Monde Chine : Une nouvelle vitalité pour l’Église.
Dans ce dossier consacré à la liberté religieuse en Chine, nous publions deux documents. ECLJ relève également que l’État ne … Deng Xiaoping a rapidement mis un terme à la révolution culturelle car il s’était rendu compte qu’elle ne détruisait pas seulement la culture et les monuments chinois, mais aussi l’économie chinoise et le régime lui-même. Il est fondateur et directeur général du Centre d’études sur les nouvelles religions (), un réseau international d’universitaires qui étudient les nouveaux mouvements religieux. La Chine reconnaît ainsi dans sa constitution la "liberté de croyance religieuse" - c'est-à-dire celle de croire en une religion - mais pas la "liberté religieuse", aux contours plus vastes. Le régime communiste en place depuis la fin de la guerre civile (1946-1949) s'est maintenu tout d'abord dans un splendide isolement avant d'obtenir progressivement la reconnaissance des grandes nations et même de son ennemi séculaire, le Japon. Bitter Winter est un magazine en ligne consacré à la liberté religieuse et aux droits humains en Chine. Cependant, jusqu’à présent, la liberté de religion ou de croyance à Hong Kong est l’une des rares libertés qui, globalement, continue d’être protégée.La loi fondamentale de Hong Kong, qui constitue la mini-Constitution du territoire, garantit la liberté de conscience, de croyance, de prêcher, diriger et participer à des activités religieuses en public. Le cardinal Roger Etchegaray comme le cardinal Godfried Danneels se sont rendus en Chine à plusieurs reprises depuis le début des années 80. ((State Council Information Office, People’s Republic of China, 4 avril 2018, L’article 27 de la loi chinoise sur la sécurité nationale fait également référence à la liberté de religion ou de croyance. Ils étaient persuadés que la modernisation du pays passait par une politique de contrôle et d’encadrement de la religion inspirée de la Révolution française. Aucun organisme d’État, groupement social ou individu ne peut forcer un citoyen à suivre ou non une religion, ni à discriminer quelqu’un sur le fondement de ses croyances religieuses. Deng Xiaoping a même permis l’existence d’un « Toutefois, la situation s’était progressivement dégradée même avant Xi Jinping. En espérant vous compter parmi nos abonnés. Cependant, la Chine est aujourd'hui responsable d'un grand nombre de violations des droits de l'homme et de la liberté religieuse [8]. De 2012 à 2015, il a présidé l’Observatoire de la liberté religieuse, institué par le ministère italien des Affaires étrangères afin de suivre de près les problèmes de liberté religieuse à l’échelle mondiale.
Parmi ces violations, l’enlèvement de libraires ayant publié des livres critiquant le gouvernement chinois, la disqualification des législateurs favorables à la démocratie, l’emprisonnement de militants pro-démocratiques, l’accroissement des restrictions à la liberté de la presse et à la liberté de l’enseignement, l’introduction de la loi chinoise continentale dans la gare de Kowloon Ouest, le refus d’entrée à Hong Kong à l’activiste britannique des droits de l’homme Benedict Rogers en 2017, et l’expulsion de Hong Kong du rédacteur en chef pour l’Asie du Financial Times, Victor Mallet, en 2018. Dans l’ensemble, la liberté d’expression et l’espace politique pour la société civile et la dissidence ont été sévèrement limités, tandis que la répression augmente au Xinjiang, au Tibet et à Hong Kong. ((Edward Wong, Le Falun Gong, décrit comme « une pratique d’une ancienne école bouddhiste », a continué de faire face à de graves persécutions depuis 1999, suite à l’ordre donné par le président chinois de l’époque, Jiang Zemin, d’éradiquer cette pratique. Contrairement à la Chine continentale, Hong Kong les autorise en général à pratiquer leurs croyances. AFP / le 16 août 2017 à 15h10 La Chine a rejeté mercredi toute atteinte à la liberté religieuse, après la publication d'un rapport du gouvernement américain accusant Pékin de persécutions contre des chrétiens, des membres de la secte Falun Gong et des bouddhistes tibétains. Dans la Chine impériale, le fait de décider quelles religions seraient favorisées, tolérées ou persécutées était une prérogative de l’empereur. ((En décembre 2017, une église catholique, construite il y a 25 ans dans la province du Shaanxi a été démolie, et ce en dépit de la validité des permis nécessaires et accordés par le Bureau des Affaires religieuses.