crise économique liban

(Nicosie) Le gouvernement iranien a ignoré des demandes pressantes de responsables du monde pénitentiaire réclamant plus de moyens pour prévenir la propagation du nouveau coronavirus en prison, a affirmé jeudi Amnistie internationale (AI).

La pandémie de COVID-19 a cependant freiné la mobilisation tout en accentuant les problèmes. "Le second danger, c'est une explosion populaire qui résulterait de notre mauvaise gestion de la situation", a-t-il conclu.Et la pression s'est accentuée sur Saad Hariri samedi soir. Retour sur les racines de la crise économique. International

Crise au Liban: du précipice à l’espoir La hausse des taxes sur le carburant a déclenché la colère d’une large partie de la population, entraînant un rejet de la classe politique accusée d’être responsable de la situation désastreuse du pays. Il conduira également le Canada à mener la plus grande opération d’évacuation de son histoire : 13 000 ressortissants canadiens avaient été extirpés du Liban. Depuis l'an 2000, le Liban connait une croissance ininterrompue avec un pic pendant la crise économique de 2008, entre 1990 et 2008, le Liban a multiplie son PIB par 10 [6]. Un afflux de réfugiés qui coïncide avec une explosion du taux de chômage au Liban, lequel avoisine les 20 %.Samedi, au troisième jour du mouvement de manifestations, les protestataires étaient toujours aussi nombreux dans le pays, selon Zeina Antonios, qui indique que "celles-ci continuent pour soutenir les demandes à caractère socio-économique." Le Liban est agité par une contestation populaire depuis le 17 octobre 2019. Les manifestations qui ont lieu actuellement dans l'ensemble du pays s'inscrivent dans la continuité de celle-ci, cristallisant de nouveau les revendications de la population contre les dysfonctionnements de l'État, la corruption endémique et la paralysie des institutions politiques.À l'issue de la Conférence économique pour le développement du Liban par les réformes et avec les entreprises (Cèdre), laquelle a eu lieu à Paris en avril 2018, le Liban avait obtenu des promesses d'aides à hauteur de 11,6 milliards de dollars de la part de la communauté internationale. Un véhicule bourré de près de deux tonnes d’explosifs avait ciblé son convoi dans la capitale ; la déflagration, qui avait soufflé les vitres des bâtiments dans un rayon d’un demi-kilomètre, avait tué 21 autres personnes et fait plus de 200 blessés. Les manifestants crient leur rejet de la classe dirigeante, jugée inefficace et corrompue. Dette Dès 2011, les Syriens fuyant la guerre ont afflué en masse au Liban. Le Liban enchaîne les crises les unes après les autres. « Il ont fait augmenter la population de 30 % en un an », rappelle Mme Zahar, ce qui a généré une « pression énorme [sur] un système qui ne fonctionnait plus ». La crise économique qui frappe le Liban a entraîné une partie de la population dans la pauvreté. C’est d’ailleurs cette semaine, vendredi, que le verdict du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), établi aux Pays-Bas, est attendu. La France, qui a administré le Liban pendant l'entre-deux-guerres, est à la pointe des efforts visant à sortir le pays de la crise. Le Liban est secoué par sa pire crise économique depuis des décennies, marquée par une dépréciation inédite de sa monnaie ayant plongé près de la moitié de la population dans la pauvreté.

Des protestataires, dont beaucoup sont issus de la jeune génération, descendus dès jeudi dans la rue, au cri de "Révolution ! Des gens se sont rendus en masse sur les réseaux sociaux pour demander l'aide afin de retrouver leurs proches.

Pas moins de 2700 tonnes de nitrate d’ammonium qui se trouvaient dans le port de Beyrouth seraient à l’origine de la tragédie survenue mardi, affirment les autorités locales. Photo à la mémoire de l’ancien premier ministre du Liban Rafic Hariri, assassiné le 14 février 2005Les explosions survenues mardi ont rappelé un douloureux traumatisme aux Beyrouthines et aux Beyrouthins : le spectaculaire attentat dans lequel avait péri l’ancien premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005, quelques mois après qu’il eût quitté le pouvoir.

La monnaie locale a perdu six fois sa valeur en quelques mois, ce qui a entraîné le pays dans une spirale inflationniste que rien ne semble pouvoir arrêter. Des dizaines de milliers de manifestants Conséquence principale d'une "mauvaise gestion du gouvernement", selon Sami Nader, directeur du groupe de réflexion Levant Institute for Strategic Affaires, interrogé par l'AFP, les manifestations sont une accumulation de griefs, en tête desquels se trouvent l'affaiblissement du pouvoir d'achat et l'augmentation des taxes.À travers le Liban, la tension monte depuis plusieurs mois, déjà. Le rationnement du courant fait partie du quotidien des Libanais depuis la guerre civile qui a déchiré le pays de 1975 à 1990, mais les coupures se sont accentuées depuis le mois de juin, durant parfois jusqu’à 20 heures.

Par. Au Liban, 45% des habitants vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté. Une thèse qui concorde avec les images captées par de nombreux témoins.