grille des nuances politiques municipales 2020

Ce qui correspond à la stratégie présidentielle. A noter que la nuance est à distinguer de l’étiquette politique librement choisie par le candidat, lors de sa déclaration de candidature.Au total, c’est plus de 96% des communes qui sont concernées, représentant la moitié du corps électoral. La nuance est distincte de l'étiquette qui, elle, est librement choisie par le candidat lors de sa déclaration de candidature. Le Conseil d’État avait suspendu le choix de ne pas attribuer de couleur politique aux listes déposées pour les municipales 2020 dans des communes de moins de 9 000 habitants. Travail Parlementaire. LEXD, pour liste d’extrême droite, englobe Les Patriotes, comités Jeanne, la Ligue du Sud ou encore Civitas.C’est pour le centre, que les choses deviennent intéressantes. On trouve aussi une nuance LECO (Ecologiste), pour les partis écolo, hors EELV.A droite, seules trois nuances sont possibles : LLR (liste LR), LUD (Union de la droite avec les LR et un ou plusieurs autres partis de droite) et LDVD (liste divers droite) où sont classés Les centristes d’Hervé Morin, le Mouvement pour la France, le Parti chrétien démocrate, le Centre national des indépendants et des paysans, Chasse, pêche, nature et tradition ou encore l’Alliance Royale.A l’extrême droite, on trouve sans surprise la nuance Rassemblement national (LRN) et maintenant Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan (LDLF).

© Pict rider - stock.adobe.com Un maire sortant LR ou PS, qui bénéficie du soutien, mais pas de l’investiture de LREM, et qui n’a pas de liste de la majorité présidentielle face à lui, pourrait ainsi se retrouver comptabilisé du côté de la majorité.Une nuance Gilet jaunes (LGJ) est créée.

À chaque élection, le ministère de l’intérieur diffuse les résultats électoraux à partir d’une grille de nuances et étiquettes politiques. 3mn. Mais pour d’autres, cela compte toujours. Son objet : « Circulaire relative à l’attribution des nuances politiques aux candidats aux élections municipales et communautaires des 15 et 22 mars 2020 ». Pour André Laignel, premier vice-président PS de l’Association des maires de France, « c’est une médiocre manœuvre politique. Elle concerne « les listes d’union entre plusieurs partis dont au moins LREM ou le Modem » ainsi que les « listes de candidats qui, sans être officiellement investies par LREM, ni par le Modem, ni par l’UDI, seront soutenues par ces mouvements ». Autrement dit, en cas de mauvais résultats pour le bloc présidentiel aux municipales, ce que les membres de LREM reconnaissent eux-mêmes comme une hypothèse tout à fait possible, cette décision pourrait les minimiser en biaisant la lecture des résultats. Les listes sont regroupées en 6 grandes familles classiques : extrême gauche, gauche, divers, centre, droite, extrême droite.Dans le détail, pour les listes d’extrême gauche, on trouve logiquement le NPA ou Lutte ouvrière. Derrière ce vocabulaire très administratif se cache une circulaire au centre d’une polémique pour les élections municipales.Le gouvernement a décidé de demander aux préfets d’attribuer « de manière discrétionnaire » une nuance politique « à chaque liste candidate ainsi qu’à chaque candidat de chaque liste seulement dans les communes de 9.000 habitants et plus ».C’est ce seuil qui est au cœur des critiques de l’opposition, qui y voit un moyen un peu grossier de cacher le manque d’implantation locale de La République en marche et de la majorité présidentielle.

Pour les listes divers gauche (LDVG), la grille propose « Génération.s, Place publique, Nouvelle donne, le MRC, le Mouvement des progressistes, autres » mais La Gauche républicaine et socialiste n’y est pas.