Après son retour au pays, il est embauché comme professeur de littérature française à l’Université Sir George-Williams de Montréal – plus tard rebaptisée Concordia – et participe à l’effervescence culturelle des années 1960 et 1970.Comme beaucoup de jeunes intellectuels québécois de cette époque, il considère qu’il faut décoloniser les esprits et rendre les Québécois plus fiers. L’élégant moustachu impressionne par sa langue «radio-canadienne», une langue française épurée, sans «accent», celle des élites canadiennes-françaises de l’époque.Pendant qu’Henri Bergeron devient un animateur vedette de Radio-Canada, son jeune frère Léandre fait des études supérieures en France et devient un éminent spécialiste de Paul Valéry. Difficile d’imaginer deux frères aussi différents dans leur rapport à la langue française. L'année suivante, il épouse une infirmière, Yvonne Mercier (1923-), qui lui donnera cinq enfants.Pionnier de la radio lui-même, il devient successivement annonceur au premier poste français de l'Ouest (CKSB, Saint-Boniface, 1946), animateur et directeur des émissions de CKCH-Hull (Qc, 1949-1952), et le premier animateur de langue française à la télévision canadienne (CBFT-Montréal, 1952), où son parfait bilinguisme fait merveille. C'est au cours de sa scolarité au Collège des Jésuites (Saint-Boniface), puis de ses études de doctorat en droit à l'Université du Manitoba (Winnipeg), qu'il se découvre une passion pour le spectacle et la communication. Née en octobre 1912 à la paroisse de Sainte-Cécile de Montréal, elle épousa le 15 mai 1930 Paul-Henri Bergeron, fils de Hormisdas et Marie-Louise Fortier, à la paroisse de Saint-Ambroise, Montréal. De la famille Bergeron, il était le fils de feu Conrad Bergeron et de feu Hélène Bergeron, le frère de : feu Raymond (feu Laurette Blais), feu Gaston époux en première noces de feu Yvette Blais et en secondes noces de Jeanne d'Arc Rouiller, feu Lisette (feu Vincent Nadeau), feu René (Denise Plante), feu Réal (feu Monique Huot), feu Gisèle (feu Antonio Huot), Suzanne (feu Denis Baillargeon), Claude (feu Marguerite … Si ses mémoires, Tout au long de son riche parcours - où il mène conjointement des activités d'animateur de galas, de présentateur radio, de narrateur à l'Office national du Film (ONF, Montréal) et de professeur de communication à l'Université de Montréal - le succès de ses émissions ne se dément pas:Ardent défenseur de la qualité et de la pureté de la langue française, respecté par le public savant, adulé par le public populaire - que touchent sa simplicité et son optimisme jovial -, il achève sa carrière couvert d'honneurs et de récompenses, parmi lesquelles le prix du Conseil de la Vie française en Amérique (1963), l'Ordre du Canada (1978), l'Ordre des francophones d'Amérique (1989), l'Ordre de la Pléiade (1994) et l'Ordre national du Québec (1995).Les dernières années, Henri Bergeron a troqué le micro contre la plume, mais, à travers ses nombreux ouvrages, on retrouve les qualités qui ont fait la gloire de l'homme de radio: rythme du conteur, sens du suspens, clarté et concision de la langue.
Le premier, Henri Bergeron (1925-2000), célèbre animateur des Beaux dimanches à Radio-Canada, était connu pour sa langue châtiée, alors que son jeune frère Léandre a été l’un des plus grands défenseurs du «joual».
Leur père avait été agriculteur et cheminot, leur mère était une femme pieuse. C’est à Trois-Rivières que le mariage est célébré. Fils d'un agriculteur et cheminot canadien-français et d'une Cévenole pieuse et dévouée, il naît dans une minuscule maison de pionniers, et grandit au sein d'une famille de 13 enfants. Les deux hommes sont embauchés comme domestiques par un certain Eustache Lambert. On imagine les soupers de famille ! Fils d'un agriculteur et cheminot canadien-français et d'une Cévenole pieuse et dévouée, il naît dans une minuscule maison de pionniers, et grandit au sein d'une famille de 13 enfants. Henri Bergeron, homme de médias, auteur (Saint-Lupicien, Manitoba 1925-10 juillet 2000). L'inscription améliore votre expérience TCE avec la possibilité d'enregistrer des éléments dans votre liste de lecture personnelle et d'accéder à la carte interactive.Henri Bergeron, homme de médias, auteur (Saint-Lupicien, Manitoba 1925-10 juillet 2000). En 1980, il publie un On imagine mal Henri Bergeron utiliser un de ces verbes pour présenter une pièce de Sophocle aux Dans la jeune vingtaine, il se découvre une passion pour les communications.