Si la Turquie reste neutre, il n’en va pas de même de l’Irak, de la Syrie et de l’Iran. Historical interpretations of Turkish neutrality have generally considered Turkey's evasive behaviour during the Second World War to be in keeping with the principles of Atatürk's foreign policy. In rare instances, a
Cette place stratégique est renforcée par les systèmes d’alliances que la Turquie a conclus dans les années 1930 : l’Entente Balkanique, signée en 1934 avec la Grèce, la Roumanie et la Yougoslavie, et le Pacte de Saadabad, signé en 1937 avec l’Iran, l’Irak et l’Afghanistan. La Turquie entretient alors des relations bilatérales avec l' Axe et les Alliés. publisher has elected to have a "zero" moving wall, so their current Churchill veut passer à l’action en Italie et en Sicile, et surtout ouvrir un nouveau front dans les Balkans : pour cela, il a besoin du soutien turc. issues are available in JSTOR shortly after publication.In order to preview this item and view access options please enable javascript.Check to see if your institution has access to this content.To support researchers during this challenging time in which many are unable to get to physical libraries, we have expanded our free read-online access to 100 articles per month through December 31, 2020.©2000-2020 ITHAKA. Pourtant, les Etats-Unis continuent de penser qu’une entrée en guerre de la Turquie serait contre-productive, car elle aurait pour effet de disperser les troupes sur de nouveaux terrains d’opération, alors que les troupes alliées sont déjà utilisées ailleurs. This article presents the historiographical controversy over Turkish neutrality which, on the one hand, can be seen as a passive neutrality, actually to the benefit of the Allies, and, on the other, a pro-German neutrality, indicated by the substantial political and economic ties with Germany. JSTOR®, the JSTOR logo, JPASS®, Artstor®, Reveal Digital™ and ITHAKA® are registered trademarks of ITHAKA.
J.-C. : ils sont appelés Mizrahites, c'est-à-dire orientaux, ou Romaniotes, en référence à l'Empire romain où ils vivaient dans l'Antiquité classique et durant la période byzantine. Quelques jours avant l’attaque de Pearl-Harbour, les Etats-Unis accordent une aide directe à la Turquie sous les termes de la loi prêt-bail.
Puis en juillet 1922, la paix fut signée après le départ du Sultan autorisant
Les dirigeants se trouvent confortés dans leur attitude attentiste, soutenant ce choix par l’argument d’une incapacité turque à entrer en guerre, faute d’une préparation et de moyens militaires suffisants. Cet article envisage, à travers trois principales phases chronologiques, l'évolution d'une « neutralité différentielle » par laquelle la diplomatie turque sut monnayer chèrement les avantages d'une position géostratégique, convoitée par les deux camps pendant la Guerre mondiale. La Turquie n’entre dans la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés qu’en février 1945, mesure tellement tardive qu’elle est insignifiante sur le plan militaire. Privilégiant une approche historiographique, cet article se propose de réapprécier les termes d'une controverse qui oppose deux interprétations de la neutralité turque, l'une privilégiant l'idée d'une neutralité globalement favorable aux Alliés, l'autre soulignant au contraire l'ampleur des relations économiques et politiques avec l'Allemagne. available in JSTOR and the most recently published issue of a journal. Sur le plan diplomatique cependant, elle permet à la Turquie de participer aux conférences de paix de l’après-guerre dans le camp des vainqueurs.Lors de la montée des tensions, pendant les années 1930, la Turquie a cherché avant tout à se garder d’un aventurisme qui aurait risqué de mettre en péril ses intérêts : proche de l’Allemagne, craignant l’Italie, elle a tenté de ménager les deux parties aussi longtemps de possible.
Ces expertises scientifiques, réalisées par des professeurs d’université, des docteurs, des chercheurs, des militaires et des membres du secteur privé, sont publiées dans les rubriques « Repères historiques », « Analyse de l’actualité », « Portraits et entretiens » et « Infos culture ». La Turquie se rend compte des dangers de cette alliance, lorsqu’en avril 1941, l’Allemagne souhaite profiter de la rébellion de Rashid Ali en Irak pour battre les Britanniques au Moyen-Orient… en faisant passer des troupes à travers la Turquie.La Turquie est cependant inquiète des visées allemandes et italiennes sur les Balkans, tandis que la crainte que l’Allemagne s’ouvre une voie de pénétration vers le Proche-Orient fait naître à Londres le projet d’une entente balkanique. Au début de la Seconde Guerre mondiale, la notion est supplantée par celle de non-belligérance, qui autorise la coopération économique avec des Etats en guerre. To access this article, please
Il rencontre Inönü à Ankara en janvier-février 1943 à Adana, non pour obtenir l’entrée en guerre de la Turquie, mais pour promettre une aide militaire plus importante de la part de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
La pénétration économique allemande en Turquie est très importante dans l’entre-deux-guerres, à tel point qu’elle a pu être jugée par les historiens marxistes comme déterminante pour la conduite de la politique extérieure turque.
Autre volet de cette complémentarité économique, les livraisons importantes de chrome par la Turquie à l’armée allemande. Cette politique de neutralité a aussi été rendue possible par les moyens de pression dont disposait la Turquie, en raison de sa position stratégique en Méditerranée orientale.Agrégée d’histoire, élève à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, les recherches doctorales de Cosima Flateau portent sur la session du sandjak d’Alexandrette à la Turquie (1920-1950), après un master sur la construction de la frontière nord de la Syrie sous le mandat français (1920-1936).