Leur retour au pays risque donc d’annoncer des jours difficiles…En Egypte, le président Moubarak fut renversé au terme de 17 jours de manifestations qui débutèrent le 25 janvier 2011, pour s’achever le 11 février, date de son départ.Les forces composites qui l’avaient vaincu se déchirèrent ensuite. Afin de s’approprier à nouveau l’accès à l’information, de créer un contenu pour ensuite le partager, une partie de la jeunesse tunisienne notamment celle amatrice du Web s’est inscrite dans ce qu’on appelle le cyber-militantisme. L'armée continue de s'interposer entre les protestataires et les forces de l'IntérieurPlusieurs observateurs pointent les membres du gouvernement provisoire dont le choix semble largement contestable et qui focalisent la colère de la rue, eu égard à leur très grande proximité avec l'ancien président, voire leur contribution idéologique au régime de Ben AliÀ la veille de la réouverture des établissements scolaires, les Dans l'attente de l'annonce gouvernementale, afin de sortir de l'impasse, certaines sources, parmi lesquelles l'opposante En soirée, au cours d'une émission télévisée sur la chaîne Tandis que les enseignants du primaire doivent reprendre le travail le À Tunis, où les bureaux du Premier ministre restent sous la pression des protestataires venus de province, un rassemblement favorable au gouvernement de transition s'organise sur l'avenue Bourguiba réclamant la reprise du travail, dénonçant le « chaos »Certains observateurs pointent ainsi l'émergence de deux pôles antagonistes au sein de la société tunisienne, se cristallisant respectivement sur le soutien ou l'opposition au processus transitionnel en cours, opposition pour sa part largement soutenue par l'UGTTDans la matinée du 26, des heurts se déroulent entre de jeunes manifestants et la police aux abords du La grève générale de Sfax est bien suivie et les grévistes forment un cortège de plus de cinquante mille personnes, selon les sources syndicales, pour réclamer la démission du gouvernement transitoire ; l'UGTT appelle à une « grève générale » pour le lendemain, cette fois à Tandis que les des centaines de manifestants campent toujours sous les fenêtres du Premier ministre, sur l'esplanade de la Kasbah et se préparent à y passer une troisième nuit, les autorités allègent le couvre-feu désormais en vigueur de 22 heures à 4 heures du matinLes ministères régaliens jusque-là trustés par des proches du régime Ben Ali sont confiés à Le nouvel exécutif, composé en concertation avec tous les partis politiques, l'UGTT et groupes de la société civile, doit mener la Tunisie à ses premières élections libres qui doivent se tenir sous l'égide d'un « Dès sa nomination, le nouveau ministre de l'Intérieur Dans l'après-midi et pour la première fois depuis deux jours, des affrontements opposent les manifestants de la place de la Kasbah, qui réclament toujours le départ de Mohamed Ghannouchi, et les policiers anti-émeutes. Les activités de cyber-militantisme ont commencé à l’extérieur du pays pour finir par influencer des jeunes internautes tunisiens à l’intérieur du pays. En aidant au renversement de Ben Ali et de Moubarak, ils pensaient qu’ils allaient permettre à la démocratie de se réaliser, et donc de couper l’herbe sous les pieds de l’islamisme radical qui n’aurait ainsi plus de vivier politique dans lequel recruter.Leur erreur d’analyse fut totale car ils croyaient que la démocratie est compatible avec l’islamisme politique.
Auparavant, il a dirigé durant cinq années le département des projets du Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement (CCFD). Pour paramétrer l’utilisation des cookies veuillez accéder dans la rubrique La révolution changea alors de nature car les islamistes utilisèrent les institutions démocratiques pour arriver au pouvoir. - L’explication des printemps arabes, pourquoi on les a découverts sur le tas, l’incompétence des journalistes et des analyses géopolitiques Le printemps arabe de 2011 fut un enchaînement d’événements qui permirent la chute de plusieurs régimes dictatoriaux dans le monde arabe par un effet domino (qui n’est pas encore fini à l’heure où je… Avec un indice de fécondité de 3,1 par femme et un taux de croissance naturelle de 18,5 pour 1000, la population égyptienne est en effet passée de 23 millions d’habitants en 1955 à plus de 80 millions aujourd’hui.