système d'alerte tsunami océan indien

Reconnaissant la nécessité d’un système de première alerte, les pays limitrophes de l’océan indien ont sollicité l'aide de la commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO afin de créer un groupe de coordination intergouvernemental (ICG) pour l’implantation d’un système de première alerte et de réduction de l’impact dans l’océan indien (IOTWS) ainsi que dans d’autres océans. La mise en place des composants clés du système IOTWS, avec des capacités additionnelles pour les réseaux centraux en contrôle sismique et du niveau de la mer, ont été complétés par un réseau actif 24/24 de points d’alerte tsunami (TWFPs) qui communiquent entre eux et qui conduisent des tests de communication de manière fréquente. « A la suite du séisme (12 septembre 2007), qui a eu lieu sur la côte Indonésienne, j’avais l’information sur mon bureau après 15 minutes, nous permettant d’évaluer et de prendre une décision pour évacuer les zones côtières. Le premier exercice de simulation grandeur nature d'un tsunami dans l'océan Indien a été mené avec succès le 14 octobre, en marge de la Journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles, a indiqué l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).Le premier exercice de simulation grandeur nature d'un tsunami dans l'océan Indien a été mené avec succès le 14 octobre, en marge de la Journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles, a indiqué l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Il s'agissait de tester et d'évaluer le Système d'alerte aux tsunamis et d'atténuation de leurs effets dans l'océan Indien (IOTWS), créé en réponse au tsunami du 26 décembre 2004, et d'augmenter le niveau de préparation dans la région.Plus de 20 Etats membres du Groupe intergouvernemental de coordination du Système d'alerte aux tsunamis de l'océan Indien (ICG/IOTWS) ont pris part à l'exercice 'Vague de l'océan Indien 09'. Le modèle de gouvernance des ICGs régionaux a fourni des leçons importantes sur la création de systèmes gérés de façon autonome. Les Regional Tsunami Watch Providers (RTWP), récemment mis en place en Australie, en Inde et en Indonésie, ont échangé des bulletins pendant l'exercice et les ont partagés avec les points focaux des Centres nationaux d'alerte aux tsunamis (NTWC). Le 26 décembre 2004, le tsunami dans l’océan indien tuait plus que 230 000 personnes, forçait plus d’un million de personnes à quitter leurs maisons et laissait une trace massive de destruction dans les littéraux de plus d’une douzaine de pays. Le séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien est un tremblement de terre qui s'est produit au large de l'île indonésienne de Sumatra avec une magnitude de 9,1 à 9,3 [1], [2].L'épicentre se situe à la frontière des plaques tectoniques eurasienne et indo-australienne [3].Ce tremblement de terre a eu la troisième magnitude la plus puissante jamais enregistrée dans le monde [4]. Depuis cette tragédie, des progrès considérables ont été faits dans l’installation d’équipement vital de détection de séismes et des tsunamis. Il s'agit d'un point important dans la mesure où les RTWP sont appelés à occuper d'ici début 2011 le rôle joué jusqu'ici par Hawaï (PTWC) et Tokyo (JMA). » - Mahinda Samarasinghe, ancien Ministre de Gestion des catastrophes naturelles et des droits de l’Homme, Sri Lanka. Le Kenya a de son côté indiqué que l'exercice « s'était parfaitement déroulé », même si le bon fonctionnement des procédures d'urgence suppose encore des efforts de formation.Dix-huit pays riverains de l'Océan Indien vont participer à un exercice de simulation de tsunami grandeur nature le 14 octobre prochain, en marge de la Journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles, a indiqué mardi l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).♦ Recevez des mises à jour quotidiennes directement dans votre boîte mail - ♦ Téléchargez l'application ONU Info pour vos appareils