: Le procès de Bobigny a eu lieu en Octobre et Novembre 1972, il a contribué à lévolution vers la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse.
Tension également perceptible dans la seconde séquence, notamment dans le plan sur la jeune fille acquittée pleurant, le visage dans ses mains. La jeune fille accusée d'avoir avorté, en sort, acquittée, avec son avocate Gisèle Halimi. Résumé.
Durant celui-ci cinq femmes ont été jugées : une jeune fille, Marie-Claire C qui avait avorté après un viol et quatre majeurs, dont sa mère, pour complicité à la pratique de l’avortement. Extrait téléfilm "Le proces de bobigny", discours d'Isabelle Halimi. La mère prend contact avec Gisèle Halimi avocate qui a plaidé la cause d’une militante étrangère violée et torturée par des soldats français. Le 8 novembre, a lieu le retentissant procès de Bobigny, durant lequel Gisèle Halimi défend une jeune fille, Marie-Claire, accusée d’avortement clandestin.
Les policiers se rendent au domicile de Marie-Claire et la menace de prison si elle et sa mère n’avouent pas l’avortement, elles disent donc la vérité. Pour la consulter, veuillez d'abord vous connecter en utilisant le lien suivant: Cette vidéo est reservée aux utilisateurs éduthèque.
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Les cinq inculpées ont comme avocat une féministe connue : Gisèle Halimi. Le procès crée un mouvement d'opinion important, et le 17 janvier 1975 la loi Veil, adoptée par l'Assemblée nationale, autorisant les interruptions volontaires de grossesse (IVG) pour une période de cinq ans, libéralise l'avortement.Ce court sujet réalisé le jour même du verdict du tribunal de Bobigny donne à voir un traitement en deux temps : la manifestation de membres du Mouvement de libération des femmes devant le tribunal, puis la sortie de l'accusée accompagnée de son avocate Gisèle Halimi. Dans la première séquence, les images des manifestantes qui demandent à rentrer dans le tribunal (le procès se déroulant à huis clos), des forces de l'ordre et de la bousculade entre militantes et policiers, révèlent la tension entourant ce procès.
Pour la première fois, un avortement, bien que considéré comme crime, n’est pas condamné.Le 8 novembre, a lieu le retentissant procès de Bobigny, durant lequel La jeune fille est relaxée, mais sa mère est condamnée à 500 francs d’amende pour complicité d’avortement, et l’avorteuse, à un an de prison avec sursis.
Mais la " faiseuse d'anges " est condamnée à un an de prison pour cette pratique.Ce procès a eu un énorme impact et a conduit à la loi Veil de 1975.
L'interview de Gisèle Halimi et les slogans des manifestantes ("ce n'est qu'un début, continuons le combat") illustrent bien l'aspect symbolique du verdict, vécu comme une étape vers la légalisation de l'avortement.TOUS DROITS DE REPRODUCTION ET DE DIFFUSION RESERVES ©2019 INSTITUT NATIONAL DE L'AUDIOVISUEL Cette vidéo est reservée aux utilisateurs éduthèque. Pour la consulter, veuillez d'abord vous connecter en utilisant le lien suivant: Cette vidéo est reservée aux utilisateurs éduthèque. La jeune Marie-Claire est finalement relaxée ; la mère et l'avorteuse sont condamnées quant à elles un mois plus tard à des peines minimales avec sursis.
Elle écrivit beaucoup d'ouvrages, pour la défense des droits de la femme, notamment Marie Claire tombe enceinte à 16 ans après avoir été violée par un garçon de son lycée. femmes, Paris, 1971). En 1972, une jeune fille mineure, Léa, décide d'avorter avec l'aide de sa mère, suite à un viol.
Celle-ci, alors âgée de 16 ans, s’était faite avorter à la suite d’un viol. La jeune fille accusée d'avoir avorté, en sort, acquittée, avec son avocate Gisèle Halimi. De nombreuses actions sont menées durant le procès par les associations féministes, qui font de la contraception et de l'avortement leur principal cheval de bataille : le Mouvement de libération des femmes (MLF), créé en 1970, ou "Choisir", fondé en juillet 1971 par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, qui organise une grande manifestation à Paris le jour du verdict, le 11 octobre 1972, en faveur de l'avortement libre et gratuit.
Le 8 novembre, a lieu le retentissant procès de Bobigny, durant lequel Gisèle Halimi défend une jeune fille, Marie-Claire, accusée d’avortement clandestin.