Au Liban, la Loi n° 15 de 1925 précise que les mères sont autorisées à transmettre leur nationalité à leurs enfants dans deux cas seulement : - une mère libanaise peut transmettre sa nationalité à son enfant si celui-ci est né d'une relation hors mariage et de père inconnu ; -Ou, étant née dans le territoire du Grand Liban de parents inconnus ou de parents n’ayant pas de nationalité connues. Il existe un livret appelé Wie werde ich Deutscher (comment devenir allemand) donnant des conseils pour se faire naturaliser.
J'ai grandi ici avec ma mère", raconte cette protestatrice de 22 ans qui bat le pavé chaque jour depuis le 17 octobre sur la place Riad el-Solh, l'un des épicentres des manifestations à Beyrouth. "Cela n'a pas été sans impact sur ma psychologie et la construction de mon identité", déplore la jeune femme.Comme elle, Omar a rallié la contestation dans l'espoir d'un "renouveau" dans un pays où la classe dirigeante est restée quasiment inchangée depuis la fin de la guerre civile (1975-1990).Né d'un mariage libano-syrien, cet adolescent de 17 ans dit "avoir été une seule fois en Syrie".
"Nous sommes traités comme des étrangers.
Refworld is the leading source of information necessary for taking quality decisions on refugee status. Les modalités sont fixées par l’ Au pays de leur mère, ils manifestent mais n'ont pas la nationalité Par Le360 (AFP) le 12/11/2019 à 10h10 (mise à jour le 12/11/2019 à 12h08)
C'est humiliant ! Comme nombre de femmes arabes, les Libanaises ne peuvent transmettre leur nationalité ni à leur mari ni à leurs enfants étrangers.
L’enfant né en Allemagne d’au moins un parent français possède automatiquement la nationalité française, par le seul effet de l’A la différence des enfants nés de deux parents français, les enfants français nés en Allemagne (ou ailleurs) d’un seul parent français ont la possibilité à leur majorité de choisir la nationalité qu’ils souhaitent conserver, et donc de répudier la nationalité française.
Pour les époux des citoyens allemands, le couple doit avoir été marié pendant au moins 2 ans et avoir vécu en Allemagne depuis 3 ans pour être naturalisé. Mais chaque année, il doit renouveler son permis de séjour auprès de la Sûreté générale. Si son coeur bat au rythme de la "révolution", la jeune femme n'est toutefois pas libanaise.Dans un pays où la mère ne peut pas transmettre la nationalité à ses enfants, Dana, née de mère libanaise et d'un père étranger, fait partie des milliers de jeunes, privés des droits liés à la nationalité, qui font resurgir leurs revendications au sein du mouvement de contestation inédit qui agite le Liban. "Nous avons besoin (de la nationalité) pour travailler (sans devoir obtenir au préalable un permis), inscrire nos enfants à l'école, bénéficier de la sécurité sociale", énumère Samer, 33 ans, né d'un père palestinien et lui-même père de trois enfants.Mais les autorités libanaises rechignent à amender la loi, malgré les appels répétés de la société civile.L'argument avancé ? Cette répudiation n’est bien sûr pas obligatoire. En Irak et en Mauritanie, la condition est de ne pas être né à l'étranger. C'est un droit naturel", s'indigne Samer.Réclamant notamment une refonte du système confessionnel, la contestation a fait ressurgir cette revendication. La colère et la frustration étaient palpables au lancement de la campagne « Pour amender la loi sur la nationalité au Liban », il y a quelques jours au Phœnicia. A la différence des enfants nés de deux parents français, les enfants français nés en Allemagne (ou ailleurs) d’un seul parent français ont la possibilité à leur majorité de choisir la nationalité qu’ils souhaitent conserver, et donc de répudier la nationalité française. C’est pourquoi il est conseillé de vous renseigner auprès de votre mairie, de l’administration de votre arrondissement, ou encore de votre service des étrangers.Pour les personnes ne résidant pas habituellement en Allemagne, l’administration compétente en matière de nationalité est l’Office fédéral d’administration www.bva.bund.de, rattaché au ministère fédéral de l’Intérieur. La crainte d'un déséquilibre démographique et confessionnel --à travers notamment des mariages blancs--, en cas de naturalisation d'une partie des 1,5 million de Syriens et des quelque 174.000 Palestiniens majoritairement sunnites établis au Liban, selon les estimations officielles.Dans ce petit pays multiconfessionnel d'environ 4,5 millions d'habitants, le système politique repose sur un partage communautaire du pouvoir.En 2018, le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, avait envisagé de présenter un projet de loi accordant ce droit uniquement aux Libanaises mariées à des étrangers non palestiniens ou syriens. Une situation qui pourrait bientôt changer, espère Gilberte Khoury Hermann, une Libanaise mariée à un Allemand, a une fille, Jessica, qui sera bientôt majeure. Découvrez toutes nos offres d'abonnement à partir de 1€Créez votre compte pour profiter de l'édition abonnés sur le site et les applicationsDécouvrez tous nos hors-séries, livres, DVD, accessoires, produits...Créez votre compte pour accéder à l'édition abonnés.